Tour de France (19e étape) : Boasson Hagen enfin victorieux

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Boasson Hagen dans un fauteuil

 

Edvald Boasson Hagen (Dimension Data) était l’un des favoris du jour, il a tenu son rang avec brio. Le Norvégien s’est imposé dans cette dix-neuvième étape, entre Embrun et Salon-de-Provence pour la plus longue étape de cette édition et ses 222,5 kilomètres. Boasson Hagen sauve le Tour de son équipe Dimension Data, orpheline de son sprinteur vedette, Mark Cavendish. Il a fait la différence dans les deux derniers kilomètres à la sortie d’un rond point dans la roue de Nikias Arndt (Sunweb), puis il a lâché l’allemand pour remporter son premier succès sur cette édition. Le coureur de Dimension Data avait du se contenter de deux deuxièmes places depuis le départ, dont l’arrivée à Nuits-Saint-Geroges où il avait été battu par Marcel Kittel pour six millimètres. C’est un retour en grâce pour l’ancien grand espoir du cyclisme mondial, à ses débuts un avenir radieux lui été promis mais son intermède chez Sky l’a stoppé dans son élan. Déjà vainqueur de deux étapes en 2011, sur le Tour sous les couleurs de la Sky, Boasson Hagen a dû par la suite se contenter d’un rôle d’équipier de luxe au sein de la formation britannique. Le Norvégien était attendu aujourd’hui pour une arrivée en cas de sprint massif mais il s’est glissé au sein de l’échappée et a fini en solitaire, alors qu’il était le plus rapide du groupe. L’échappée partie après 20 kilomètres de course avec vingt coureurs dont Chavanel, Calmejane où Gallopin côté français, a compté dix minutes d’avance sur le peloton, le coureur le plus dangereux étant Bauke Mollema (Trek-Segafredo), pointé à plus de 40 minutes de Froome.

 

 

Calme plat chez les leaders

 

Après les étapes alpestres le peloton a marqué le besoin de récupérer avant le chrono final de Marseille. La première heure de course très rapide dû aux nombreuses attaques pour prendre l’échappée, a ensuite vu la Sky imposer un tempo sans montrer la volonté de rentrer sur les échappés. Dès le départ les deux difficultés ont mis en lumière les limites de certains sprinteurs, Alexander Kristoff (Katusha-Alpecin) et André Greipel (Lotto-Soudal) rapidement lâchés, un sprint massif n’était pas envisageable.

 

Après une journée plus que calme, celle de demain sera tout autre pour le contre-la-montre dans les rues de Marseille. Le Tour 2017 se jouera sur les 22,5 kilomètres de la cité phocéenne et délivrera son vainqueur. 

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