Sur les routes du Pays Basque les coureurs sortant du Tour de France font généralement la loi et cette année n’y a pas fait exception.La classique espagnole aux routes exigeantes a sacré Michal Kwiatkowski.
Sur le parcours ponctué de trois difficultés empruntées à plusieurs reprises l’ascension de Jaizkibel (7,5 km à 5,8%), la montée de l'Arkale (2,7 km à 6,4%) et la rampe finale le Murgil Tontorra (1,9 km à 10% avec des passages à 20%). Kwiatkowski était cité parmi les grands favoris après un Tour de France impressionnant, que ce soit en plaine ou en montagne au service de Chris Froome. C’est une nouvelle victoire de prestige pour le champion du monde 2013, après avoir remporté son premier monument cette année, lors de Milan-San Remo. Déjà vainqueur de l’Amstel Gold Race ou des Strade Bianchi, il s’affirme un peu plus comme l’un des plus grands spécialistes des courses d’un jour.
Au cours d’une journée maitrisée de bout en bout par la Sky, donnant des airs de Tour de France, l’échappée a été reprise à plus de 50 kilomètres de l’arrivée sous le tempo de la formation britannique. Lors de la seconde montée vers l’Arkale, une quinzaine de coureurs est sortie du peloton au sein de laquelle Gianni Moscon (Sky) s’est isolé jusqu’à dix kilomètres de l’arrivée avant d’être repris au pied de la dernière difficulté. Dans l’ascension finale le Murgil Tontorra (1,9 km à 10%), dont le sommet était situé à 7 kilomètres de l’arrivée, Mikel Landa (Sky) a attaqué, suivi par Tony Gallopin (Lotto-Soudal). Les deux hommes ont été rejoint par Bauke Mollema (Trek-Segafredo). Au sommet Michal Kwiatkowski et Tom Dumoulin (Sunweb) sont sortis et ont rejoint les trois hommes échappés. C’est au terme d’un sprint à cinq que Kwiatkowski a devancé Tony Gallopin.
Vainqueur en 2013 et dauphin de Mollema l’an dernier, Gallopin a été devancé dans les derniers mètres par le Polonais.
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