Le retour du grand Milan ?

Quatre saisons, cela va faire quatre saisons que l'AC Milan n'est plus présent en Ligue des Champions. Le septuple vainqueur de la compétition et ses nouveaux propriétaires chinois comptent bien stopper cette disette.

L'AC Milan, comme à ses plus belles années

C'est le club surprise sur le marché des transferts. L'AC Milan a agité le mercato avec pas moins de dix recrues et non des moindres. Ainsi, les Rossoneri ont réussi à attirer des joueurs convoités tels que le Portugais André Silva ou bien encore le Suisse Ricardo Rodriguez.  Cette capacité d'attraction illustre bien le charme du projet milanais. Le club lombard a de plus fait venir des joueurs rompus aux joutes de la Serie A, en témoignent les arrivées de Conti, Keissié et Biglia.  Mais le transfert que personne n'avait vu venir est celui de l'international italien Leonardo Bonucci. Le récent finaliste de la Ligue des Champions, en désaccord avec certaines décisions de la Juventus, a préféré rejoindre les Rossoneri plutôt que Chelsea où Conte attendait son arrivée. Le recrutement de l'un des meilleurs défenseurs du monde démontre les grandes ambitions des nouveaux investisseurs chinois.

Une équipe à façonner

Tous ces renforts se sont ajoutés aux jeunes joueurs milanais qui ont émergé la saison dernière tels que Donnarumma ou Suso. De plus, l'équipe de Vincent Montella reste sur une belle fin de saison, de quoi pouvoir repartir sur de solides bases. Les matchs de préparation ne sont pas toujours révélateurs du réel niveau d'une équipe mais le 4-0 infligé au Bayern Munich fut assez symbolique d'une belle adaptation des recrues. Le 3e tour aller des qualifications de l Europa League bien négocié (victoire 1-0), l'AC Milan n'en a pas fini sur le marché des transferts. L'arrivée du portugais Renato Sanches a en effet été évoquée même si les 60 millions d'euros demandés par le Bayern Munich pourraient représenter un frein dans cette transaction en raison des sommes déjà dépensées par les investisseurs chinois lors de ce mercato. 

L'ancien club de Silvio Berlusconi s'est donc donné les moyens de rejouer les premiers rôles en Serie A avant de reconquérir la scène européenne. Cette capacité à attirer des grands joueurs convoités par de nombreux clubs est à mettre au crédit des Rossoneri surtout en comparaison des difficultés de recrutement de son rival intériste.