Le strass, les paillettes, les sponsors, feraient presque oublier l'intérêt sportif de la venue du Bresilien.
D'un point de vue tactique, l'arrivée de Neymar pose un casse tête à Unai Emery. Si le Brésilien est bien ententu un titulaire indiscutable, son positionnement dans le onze parisien et le joueur
qui va pâtir de ce choix offre plusieurs possibilités.
4-3-3 comme à Barcelone
Placer l'ex-barcelonais sur le front gauche de l'attaque semble être la solution privilégiée par l'entraîneur parisien. Ainsi, Neymar retrouverait le poste qu'il a connu au cours de son passage
en Catalogne. Ce choix pousserait Draxler sur le banc seulement 6 mois après son arrivée, tandis que Di Maria conserverait son couloir droit. De plus, la présence de trois milieux de terrain
permettrait au Brésilien de s'épargner de nombreuses tâches défensives redoutées par ce dernier. La complémentarité avec Edinson Cavani risque d'être le facteur X de la saison parisienne car
Neymar aime délaisser son couloir pour se retrouver au cœur du jeu.
4-2-3-1 autour du Brésilien
Cette envie de participer à la construction du jeu pourrait influencer les choix de Unai Emery. Ainsi, Draxler conserverait son couloir gauche et le Brésilien serait placé en tant que numéro 10
voire faux numéro 9. Sa capacité de création et de projection deviendrait ainsi encore plus imprévisible que si il était cantonné dans un couloir. Voir évoluer le quatuor Draxler- Neymar-
Di Maria-Cavani relèverait de tous les fantasmes et n'aurait rien à envier aux autres lignes d'attaque des grands clubs européens.
Néanmoins, placer l'ancien joueur de Santos en meneur de jeu lui obligerait de participer un peu plus aux tâches défensives. De plus, le Paris-Saint-Germain devra recruter un véritable milieu
relayeur habitué à jouer à deux au centre du terrain, le profil du monégasque Fabinho pourrait correspondre.
Les premiers éléments de réponse seront certainement apportés dimanche soir lors de la rencontre face à Guingamp si Neymar a la possibilité de jouer. Toutefois, le mercato parisien n'étant pas
terminé, de nouvelles arrivées pourraient rebattre les cartes.
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