Les demi-finales de cette édition de l'US Open ont des caractéristiques propres et risquent de déboucher sur beaucoup d'émotions.
Rafael Nadal (1) - Juan Martin Del Potro (24)
Depuis l'annonce du tirage au sort, une demi-finale Nadal-Federer trottait dans les esprits de tous les observateurs et fans de tennis. Mais l'Argentin en a décidé autrement et compte bien terrasser les deux ogres en l'espace de quelques jours, chose que seul lui en 2009 et Djokovic en 2011 ont réalisé. Bénéficiant d'une partie de tableau très favorable, l'Espagnol a su monter en régime au fil des matchs sans toutefois entamer son physique. Tout le contraire d'un Del Potro, auteur d'un marathon face à Thiem et d'un match éprouvant pour vaincre Federer. Dans une ambiance électrique avec un public acquis à la cause de la tour de Tandil, Nadal va devoir hausser son niveau de jeu pour vaincre le premier joueur du top 50 sur sa route à New-York. Malgré le fait que l'Argentin ait remporté les deux dernières confrontations avec notamment une rencontre spectaculaire à Rio, le jeu du Majorquin, plus particulièrement son revers, devrait rendre la partie peu aisée au lauréat de l'US Open en 2009.
Pablo Carreno-Busta (12) - Kevin Anderson (28)
Quelle surprise de retrouver ces deux joueurs à ce stade là de la compétition. Ces derniers ont su profiter d'une hécatombe des favoris dont ils ne sont pas directement la cause. En effet, pour se hisser dans le dernier carré, les deux hommes n'ont pas eu à affronter le moindre élément du top 15, cela en dit long sur le caractère aléatoire de cet US Open 2017. Néanmoins, c'est bien en faisant respecter leur statut que ces néophytes des demi-finales sont désormais aux portes d'une finale en Grand Chelem. D'un côté nous avons donc un Espagnol qui n'a pas perdu un set du tournoi et de l'autre un Sud-Africain au service surpuissant très efficace sur dur. Les deux joueurs ont ainsi un profil de jeu différent, Carreno-Busta est très complet à l'image des ses compatriotes tandis qu'Anderson s'appuie beaucoup sur sa première balle. La différence pourrait quant à elle se faire au mental tant le poids de l'enjeu va peser sur les épaules de ces hommes.
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