L'Espagnol a conclu sa balade new-yorkaise en expédiant la finale en trois petites manches pour remporter son troisième trophée à l'US Open.
Anderson n'a pas rivalisé
La rencontre n'a jamais été réellement disputée tant le Sud-Africain n'a pas su se mettre à la hauteur de l'événement pour contrecarrer les plans du numéro un mondial. Pour preuve, Nadal n'a eu aucune balle de break à sauver, assez significatif de la qualité du retour d'Anderson. L'outsider de ce cette finale a quasiment toujours été mené au score et ainsi sa fébrilité sur service était immédiatement sanctionnée. Le Majorquin quant à lui à rendu une copie parfaite, alternant jeu de fond de court et montées en filet. Très performant dans ce dernier secteur de jeu, il s'est même targué de concrétiser sa balle de match sur un service-volée. La marche était bien trop haute pour le désormais quinzième joueur mondial.
Et de 16 pour Rafa
Au terme d'un tournoi très maîtrisé avec un tableau clément, (aucun joueur du top 20 à affronter), l'Espagnol s'adjuge un nouveau titre du Grand Chelem cette année après sa "décima" à Roland-Garros. Il revient ainsi à trois longueurs de son éternel rival suisse lui aussi doublement couronné cette saison. Mais Nadal lui s'est adjugé en parallèle le trône du classement ATP et de belle manière. En effet, près de 2000 points le séparent désormais de Federer, une avance assez confortable donc. Le Majorquin a ainsi parfaitement réussi son retour à la compétition, il pouvait difficilement rêver mieux. S'avance devant lui où il pourra choisir ses tournois sans mettre en danger sa place de numéro un mondial et ainsi préserver son physique.
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