La couronne d’Angleterre promise à la ville de Manchester ?

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De par leurs investissements estivaux et leur début de saison tonitruant, les deux formations mancuniennes font figure de favorites au titre de Premier League.  

 

 

Deux équipes taillées pour le sacre  

 

Mourinho a toujours remporté le championnat lors de sa seconde saison à la tête d’un club tandis que Guardiola lui avait toujours glané le titre domestique avant l’échec de la saison passée. Bien sûr les statistiques sont faites pour être contredites, surtout dans le football. Néanmoins, force est de constater que les deux entraîneurs se sont donner les moyens de réparer cette anomalie. Les Citizens ont dépensé plus de 240 millions d’euros sur le marché des transferts contre environ 164 millions pour les Red Devils. Certes l’argent ne fait pas tout mais les résultats sont là : une première place partagée, des festivals de buts et une défense proche d’être imperméable. Leur parcours européen pourrait impacter leur dynamique même si la profondeur de banc est une des qualités de ces deux formations, affaire à suivre donc.  

 

 

Des doutes sur le champion en titre 

 

Une défaite inaugurale sur leur pelouse face à Burnley avait d’entrée remis en question les Blues, qui plus est après avoir laissé échapper le Community Shield contre Arsenal. De plus, Conte lui-même a critiqué le mercato de son club, jugé trop « light » par les observateurs. En effet, les principaux transferts du côté de Chelsea ont été comparés à du remplacement poste pour poste. Ainsi, Rüdiger, Bakayoko et Morata ont suppléé Terry, Matic et Diego Costa. Malgré cela, le club londonien s’est bien relancé en championnat notamment grâce aux performances de son nouvel attaquant espagnol. Toutefois, la gestion d’une compétition européenne contrairement à la saison passée devrait être un frein dans la conquête de la couronne d’Angleterre.  

 

 

Tottenham et Liverpool un cran en-dessous 

 

Les deux éternels outsiders, depuis quelques années, s’avancent avec de réelles ambitions pour cette saison. Cependant, Spurs et Reds ont vite été rattrapés par leurs contre-performances face à Chelsea pour les premiers (défaite 2-1) et sur la pelouse de City pour les seconds (défaite 5-0). Oui il est vrai que les joueurs de Klopp ont corrigé Arsenal mais leurs errances défensives sont criantes même face à des formations jugées inférieures. Du côté de l’équipe de Lloris, la saison va être longue à domicile, une supposée « malédiction de Wembley » est même évoquée tellement Tottenham déjoue sur sa pelouse, c’est dire. Certainement qu’une place dans le « Big Four » à la fin de la saison ravirait les deux entraîneurs.  

 

 

Wenger et ses hommes en convalescence  

 

Après avoir convaincu Alexis Sanchez de rester plus ou moins contre son gré, le technicien français compte bien retrouver le haut du classement de Premier League après une saison en demi-teinte et une non-qualification pour la Ligue des Champions (pour la première fois depuis 20 ans). Mais c’était sans compter sur la fébrilité de ses joueurs qui semble se transmettre d’année en année. La débâcle à Anfield et une défaite sur la pelouse de Stoke ont une fois de plus prouvé l’irrégularité des Gunners 

capables ensuite d’accrocher Chelsea à Stamford Bridge. Toutefois, les motifs d’espoir pour l’Alsacien sont présents comme l’acclimation réussie de Lacazette et la faible adversité en Ligue Europa qui ne devrait pas autant puiser dans les ressources de ses hommes que la compétition reine. Mais de là à viser le titre… 

 

 

 

La Premier League devrait donc encore faire honneur à son statut de championnat le plus indécis et difficile à remporter. Le choc entre Chelsea et Manchester City ce week-end nous permettra sans doute d’y voir un peu plus clair sur les forces en présence.

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