Les deux formations n'ont pas réussi à se départager dans cette affiche au sommet.
Une véritable opposition de style
Longtemps incertain pour cette rencontre, Insigne est bel et bien présent sur la pelouse au coup d'envoi.
Les Napolitains monopolisent le ballon d'entrée de jeu et multiplient les séquences de possession mais la première frappe de Hamsik n'est pas cadrée (6e). Toutefois, les Intéristes parviennent à se montrer tranchants et dangereux sur le peu de ballons qu'ils ont. La défense des visiteurs prend pour l'instant le dessus sur l'armada napolitaine à l'image d'une superbe double-parade d'Handanovic (20e). L'Inter s'applique à relancer proprement quitte à prendre quelques risques, la tête de Perisic passe à côté du cadre (26e). Le Napoli peine à trouver la faille face aux hommes de Spalletti bien en place. De plus, le portier milanais est une nouvelle fois impérial sur une tête d'Insigne (35e). Les Lombards sont même proches d'ouvrir la marque mais Valero voit sa tentative être détournée par Reina (42e). Finalement, les deux équipes se neutralisent au moment de rentrer aux vestiaires.
Des Napolitains impuissants
De retour sur la pelouse, l'Inter manque d'ouvrir le score après un gros travail de Vecino. Ce dernier voit son ballon être sauvé sur la ligne (48e). Les visiteurs se projettent ainsi plus rapidement vers l'attaque et sont en mesure de marquer. Cependant, Hamsik et ses coéquipiers sont toujours pressants à l'image d'une frappe du Slovaque qui passe de peu à côté du poteau (56e). Insigne est lui peu en réussite, ses tentatives ne sont que rarement cadrées. Spalletti décide de faire rentrer Joao Mario à la place de Valero pour apporter un peu plus de vitesse (72e). Les Milanais poussent en fin de match, ce sont eux qui dominent les dernières minutes de la rencontre. Néanmoins, sur une reprise lointaine, Zielinski contraint Handanovic à la parade (84e). Le gardien visiteur s'illustre une nouvelle fois face à Mertens à bout portant (90e) et scelle le match nul.
Aucun vainqueur donc dans ce choc entre les deux équipes de tête où l'Inter a su faire déjouer Naples et aurait même pu l'emporter avec plus de réalisme.
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