La formation turinoise a été dominée à Gênes.
Le verrou génois
Allegri crée la surprise en titularisant Szczesny à la place de Buffon.
Les Turinois se procurent la première occasion du match sur une frappe de Higuain mais celle-ci est trop croisée (2e). La Vieille Dame monopolise le ballon tandis que la formation locale reste bien en place et prend peu de risques. Peu d'opportunités franches en ce début de match, Cuadrado pour la Juventus (12e) et Bereszynski pour la Sampdoria (20e) manquent le cadre. Les Génois effectuent un bon pressing et gênent ainsi la relance des visiteurs. Cuadrado gâche une nouvelle fois une bonne situation, sa tentative n'est pas cadrée alors qu'il était seul face à Viviano (32e). Dominateurs mais inefficaces, les coéquipiers de Pjanic sont accrochés à la pause par une belle formation emmenée par son entraîneur Giampaolo.
Des Turinois dépassés
De retour des vestiaires, les joueurs de la Juventus se ruent à l'attaque et obtiennent ainsi de nombreux corners sans toutefois ouvrir le score. Ce manque de réalisme est rapidement sanctionné par la Sampdoria. Après un mauvais dégagement de Bernardeschi, Zapata gagne son duel dans les airs avec Lichtsteiner pour placer sa tête hors de portée du gardien adverse (52e). Les Génois ne sont pas loin de faire le break dans la foulée, le Colombien est proche du doublé mais il se heurte cette fois à Szczesny (56e). Moment choisi par Allegri pour réagir, l'Italien sort Bernardeschi pour faire rentrer Dybala (62e). L'effet est quasiment immédiat, toutefois les tentatives de l'Argentin et de Pjanic sont contrées par la défense (63e) tandis que Cuadrado est trop court pour contrôler un ballon devant le but (70e). Tout le contraire des locaux, ces derniers doublent la marque par l'intermédiaire de Torreira, auteur d'une puissante frappe croisée (71e). Le festival offensif ne se termine pas là, bien servi par Quagliarella, Ferrari corse l'addition (79e). Higuain, sur pénalty, parvient à réduire le score (90e+1) avant que Dybala ne trompe Viviano à son tour (90e+4). Toutefois, cette réaction est trop tardive.
Cette défaite laisse les Turinois à quatre longueurs du leader napolitain et à portée de leurs poursuivants.
Écrire commentaire