Des Lyonnais en démonstration à Nice

Les coéquipiers de Depay ont surclassé des Niçois apathiques. 

 

 

Des Gones impressionnants 

 

Pour ce déplacement, Génésio doit faire sans Fékir, forfait de dernière minute. 

D'entrée de jeu, les Lyonnais mettent le pied sur le ballon et se procurent une première occasion sur une talonnade de Depay qui trompe le portier niçois mais Souquet sauve devant sa ligne (3e). Ce n'est que partie remise pour le Néerlandais, ce dernier ouvre le score en une touche sur un beau service de Cornet (5e). Les Aiglons rentrent timidement dans leur rencontre à l'image d'une tentative lointaine de Balotelli (11e). Cependant, les Gones font rapidement le break par l'intermédiaire de Cornet qui élimine Dante avant de crucifier Benitez (19e). Lyon se montre dangereux sur chaque ballon perdu par les locaux. Ainsi, les visiteurs corsent logiquement l'addition, Aouar délivre une merveille de passe pour Mariano qui n'a plus qu'à conclure d'une frappe croisée (26e). La démonstration est totale, les Lyonnais inscrivent une quatrième réalisation, Depay s'offre un doublé avec un beau tir enroulé (38e). Le résultat semble déjà acté à la pause. 

 

 

L'impuissance des Niçois

 

Les Niçois reviennent des vestiaires avec la volonté d'afficher un meilleur visage, en atteste une frappe surpuissante de Balotelli repoussée par Lopes (50e). Pléa voit quant à lui sa remise terminer dans le petit filet (53e). Les locaux multiplient les offensives, Balotelli est une nouvelle fois bien placé mais sa volée passe largement à côté (58e). Depay sonne la révolte lyonnaise, il contraint Benitez à la parade (60e). C'est une nouvelle fois l'attaquant italien de Nice qui se montre le plus dangereux, cependant Lopes se couche bien sur sa tentative lointaine (66e). Néanmoins, les Aiglons se sabordent de nouveau, Marlon prend son second carton jaune suite à une semelle sur Ndombélé (70e). Les hommes de Favre terminent ainsi la rencontre à dix. Cette infériorité numérique est immédiatement sanctionnée, bien lancé par Ndombélé, Maolida trompe Benitez et participe au festival lyonnais (79e). L'arbitre met fin au calvaire niçois. 

 

Ce large succès permet aux Lyonnais de revenir à hauteur de Monaco, dauphin du Paris Saint-Germain. 

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