La qualification in extremis du Real Madrid

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Le dernier carré de la Ligue des Champions sera composé de quatre représentants de pays différents, une première depuis 2010. 

 

 

Real Madrid 1-3 Juventus Turin

 

Les Turinois ne sont pas passés loin d'un exploit retentissant sur la pelouse de Santiago Bernabeu. En effet, les hommes d'Allegri ont su rapidement ouvrir le score par l'intermédiaire de Mandzukic bien servi par Khedira. Après cette réalisation, les Merengue ont bien réagi sans toutefois parvenir à égaliser malgré un but d'Isco injustement refusé pour une position de hors-jeu. En l'absence de Ramos suspendu, la défense madrilène s'est montrée très fébrile et a cédé une seconde fois avant la pause sur une nouvelle tête de Mandzukic. De retour des vestiaires, Zidane, conscient du déséquilibre de son équipe, a opéré deux changements avec les entrées de Vazquez et Asensio aux places de Bale et Casemiro. Ainsi, le Real a pu multiplier les offensives sur le but de Buffon, tout en s'exposant aux contres. C'est sur un de ces derniers qu'est intervenu le troisième but de la Vieille Dame avec une boulette de Navas, bien suivie par Matuidi. Les coéquipiers de Chiellini avaient donc refait leur retard dans un scénario invraisemblable où les Madrilènes ne parvenaient pas à trouver les chemins du filet. C'est finalement sur un fait de jeu que la Juventus a cédé, plus précisément sur une faute de Benatia sur Vazquez dans la surface de réparation alors que l'on se dirigeait vers les prolongations. Buffon expulsé pour contestation, c'est ainsi Szczesny qui a pris place dans les buts pour concéder le pénalty de Cristiano Ronaldo. Le Real Madrid atteint donc les demi-finales pour la huitième fois consécutive, ceci après un réel rappel à l'ordre. 

 

 

Bayern Munich 0-0 FC Séville 

 

Scénario complètement différent dans l'autre rencontre de la soirée où les Munichois se sont contentés de gérer leur avance acquise au match aller. Fait assez rare pour être souligné, la formation de Heynckes n'est pas parvenue à scorer sur son terrain, c'est seulement la seconde fois cette saison. Les Bavarois ont donc fait parler leur expérience et leur solidité face à des Sévillans séduisants et entreprenants à l'image d'une tête de Correa sur la barre transversale d'Ulreich à l'heure de jeu. Très peu d'actions aussi du côté du Bayern, avec un Robben limité et un Ribéry peu réaliste, une prestation minimaliste comme en Andalousie pour le club allemand. Le dernier fait marquant de la partie (et peut être le seul) est l'expulsion de Correa dans les dernières minutes après un tacle dangereux sur Javi Martinez. Les coéquipiers de Boateng retrouvent ainsi le Top 4 européen après l'avoir brièvement quitté l'an passé. 

 

 

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