La qualification du Real au forceps pour une troisième finale consécutive

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Une rencontre aux allures de finale s'est déroulée à Santiago Bernabeu. 

 

 

De nouveaux regrets pour les Munichois 

 

En ballottage défavorable au coup d'envoi, les hommes de Heynckes ont livré une prestation aboutie mais ont été rattrapés par leur manque de réalisme et des erreurs individuelles, comme à l'aller. C'est une fois de plus Kimmich qui a ouvert le score dans les premières minutes de la partie, profitant d'une mauvaise intervention de Ramos. Néanmoins, les Madrilènes ont rapidement répondu par l’intermédiaire d'une tête de Benzema au terme d'une belle action collective. Les offensives bavaroises se sont multipliées dans la surface madrilène, provoquant des erreurs telles qu'une main de Marcelo non signalée par l'arbitre. Cependant, comme à Munich sur une erreur de Rafinha, le Bayern a littéralement offert un but à l'équipe de Zidane. En effet, sur une passe en retrait de Tolisso, Ulreich a complètement manqué son intervention, laissant Benzema s'offrir un doublé. Assommés par cette action, les Bavarois sont tout de même parvenus à égaliser grâce à James Rodriguez, mais sans toutefois réussir à inscrire cette troisième réalisation synonyme de qualification. Le club allemand peut cibler ses lacunes du soir, représentées aux extrémités par son portier et son attaquant de pointe Lewandowski, transparent lors des deux rencontres. 

 

 

Un Real dans le dur mais qualifié 

 

Les Merengue sont décidément peu à l'aise à domicile en Ligue des Champions cette saison. Après avoir concédé le nul face à Tottenham, été bousculés par le Paris Saint-Germain, être passés à un but de l'élimination face à la Juventus, les coéquipiers de Ramos ont de nouveau souffert sur leur pelouse contre le Bayern. Selon le point de vue, ceci peut être assimilée à un caractère insubmersible ou bien à une certaine fébrilité. Toutefois, c'est bien une troisième finale de C1 consécutive que les Madrilènes vont disputer, une première depuis la Juventus à la fin des années 90 mais seulement sacrée à une reprise. Au cours de cette demi-finale retour, les absences de Carvajal et Isco ont pesé tant Vazquez a connu des difficultés face à Ribéry et le Real une incapacité à conserver le ballon. De plus, Cristiano Ronaldo a comme à l'aller rendu une pâle copie symbolisée par une volée manquée devant le but. Le héros de la soirée est sans aucun doute Benzema, critiqué depuis le début de la saison mais décisif pour éliminer les Munichois. 

Tout comme face à l'Atlético en 2016 et la Juventus en 2017, les hommes de Zidane s'avanceront en favoris de la finale à Kiev contre Liverpool ou la Roma. A eux d'écrire une nouvelle page de l'histoire de la compétition, qui semble plus que jamais leur appartenir. 

 

 

 

 

 

 

 

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