La marche était trop haute pour l'OM

©francetv sport
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Quatrième défaite en cinq finales européennes pour les Phocéens. 

 

 

Une soirée cauchemardesque 

 

Tout comme face à Valence en 2004 et Parme en 1999, les Marseillais ont manqué leur rendez-vous en raison de faits de jeu défavorables. Pour commencer, Germain a sans doute manqué la plus belle occasion olympienne dès le début de la rencontre, un duel avec Oblak qui aurait pu changer la tournure du match. Garcia regrettera sans doute de ne pas avoir obtenu le fameux grand attaquant souhaité en début de saison. Ensuite, Marseille a payé les erreurs individuelles de certains joueurs à l'image d'Anguissa et Mandanda sur le premier but. Le portier français n'a d'ailleurs pas été irréprochable sur l'ensemble du match. Ajoutez à cela la blessure du meilleur élément de l'équipe en la personne de Payet à la demi-heure de jeu et vous avez là un scénario catastrophe. Pour finir, l'OM a aussi fait preuve de malchance, en atteste une tête de Mitroglou sur le poteau à quelques minutes du terme. 

 

 

Super Griezmann 

 

 

De leur côté, les Colchoneros n'ont pas eu à forcer leur talent pour remporter leur troisième Ligue Europa en l'espace de huit ans. En effet, les hommes de Simeone ne se sont pas créés plus d'occasions que leurs adversaires mais ils se sont montrés plus tueurs. Le symbole de ce réalisme plein de sang-froid est sans aucun doute Antoine Griezmann. Après avoir perdu deux finales européennes (la Ligue des Champions en 2016 face au Real Madrid et l'Euro contre le Portugal), le Français a porté son équipe vers la victoire avec un doublé où le natif de Mâcon a su se jouer de la fébrilité de Mandanda. Ces deux buts à ce stade de la compétition représentent une première historique pour un Tricolore. L'ancien joueur de la Real Sociedad a même été à l'origine de la réalisation de Gabi, de bon augure à un mois du début de la Coupe du Monde. Un autre international français est rentré dans l'histoire à l'occasion de ce succès, c'est Kévin Gameiro. Ce dernier compte désormais quatre C3 à son palmarès après les victoires en 2014, 2015 et 2016 avec le FC Séville.

 

Cette finale a donc permis aux Marseillais de constater le fossé qui les sépare d'un cador européen performant depuis une dizaine d'années sur la scène continentale. Un adversaire niveau C1 que les Phocéens aimeraient bien retrouver la saison prochaine. 

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