Hugo Lloris (gardien, France)
Décrié avant le début du mondial, l'ancien lyonnais a répondu de la meilleure des manières. Auteur de parades spectaculaires dans les matchs à élimination directe, le portier français a été un des grands artisans du bon parcours des hommes de Didier Deschamps. Sa bourde en finale sera sans conséquence puisque ses partenaires avaient fait le travail auparavant.
Thomas Meunier (latéral droit, Belgique)
Comme lors de l'Euro 2016, le Belge a été très impressionnant. Dans la lignée de ses prestations avec le PSG, Meunier est monté en puissance tout au long de la compétition. Son absence contre l’équipe de France a été lourde de conséquences puisque Nacer Chadli a éprouvé beaucoup de difficulté sur son côté droit. Il achèvera ce mondial de la meilleure des manières en marquant dès la quatrième minute lors du match pour la troisième place.
Raphaël Varane (défenseur central, France)
Après avoir remporté sa quatrième Ligue des Champions avec le Real Madrid, le défenseur français ajoute une Coupe du monde à son palmarès à seulement 25 ans. Particulièrement solide, le numéro 4 a sauvé les siens à des moments clés. Il a inscrit contre l'Uruguay un but de la tête très important.
Samuel Umtiti (défenseur central, France)
Le début de compétition a plutôt été compliqué pour «Big Sam», auteur d'une main plus qu'évitable dans la surface, le défenseur du FC Barcelone a mis du temps avant de rentrer dans son mondial. À partir du quart de finale, Umtiti est monté en puissance et a rendu de très belles copies. Contre la Belgique, il coupera de nombreux centres vers Lukaku avant de crucifier Courtois au premier poteau. En finale, «Big Sam» a souvent été bien placé pour empêcher les offensives croates.
Ashley Young (latéral gauche, Angleterre)
Chaque fois qu'il était absent du onze titulaire, les Three Lions ont subi. En effet, les deux fois où il s'est assis sur le banc, son équipe s'est inclinée. Avec zéro carton concédé en cinq rencontres, le joueur de Manchester United a fait parler son expérience pour contrecarrer dans les règles les offensives adverses.
N'Golo Kanté (milieu, France)
Comme à son habitude, le joueur de Chelsea a réalisé un travail incroyable au milieu du terrain et a rayonné pendant la majeure partie du tournoi. En finale, le numéro 13 français n'a pas eu le rendement habituel. Il restera cependant un des hommes forts de cette Coupe du monde.
Paul Pogba (milieu, France)
Tout comme Hugo Lloris, «la Pioche » a essuyé de nombreuses critiques avant le mondial. Une fois sur le terrain, Pogba a fait taire les sceptiques et est à l'origine du but de la victoire lors de la première rencontre contre l'Australie. En finale, ses passes lasers permettront aux Bleus de faire des différences notables, il ponctuera son mondial en faisant trembler les filets de Subasic.
Luka Modric (milieu, Croatie)
Meilleur joueur de la compétition, le petit prodige croate n'est pas parvenu à hisser son équipe sur le toit du monde. Auteur de bonne prestation lors des phases de poules, Modric n'a pas eu le même rendement à partir des quarts de finale. Cependant sa grinta et sa hargne ont permis à son pays de se hisser en finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire.
Kylian Mbappé (attaquant, France)
À 19 ans seulement, le numéro 10 Français a éclaboussé les phases finales de son talent. Sa vitesse et sa technique lui ont permis de scorer à quatre reprises et d'être co-meilleur buteur de l'équipe de France en compagnie de «Grizou». Ses performances XXL lors de certaines rencontres lui permettent de décrocher le titre de meilleur jeune de la compétition.
Harry Kane (attaquant, Angleterre)
Meilleur buteur de ce mondial, le canonnier anglais a fait trembler les filets à six reprises. Son titre, il est allé le chercher dès les phases de poules puisqu'il a fait trembler les filets à cinq reprises en deux rencontres. En demi-finale, le numéro 9 est resté muet pour la plus grande tristesse des supporters des Three Lions.
Ivan Perisic (attaquant, Croatie)
Plutôt en retrait lors des deux premières journées, le joueur de l'Inter Milan a haussé son niveau de jeu à partir des phases finales. Buteur en demi-finale, il a initié le second souffle de son équipe. Lors de la finale, il a rapidement pris la mesure de Pavard et a inscrit le but égalisateur. Quelques minutes plus tard, il sera coupable d'une main dans la surface, sans doute le tournant du match.
A.C
Écrire commentaire