Avec neuf points de retard sur leurs adversaires du soir, les Phocéens étaient obligés de s'imposer. Malheureusement pour eux, ils sont tombés sur une équipe lilloise extrêmement réaliste qui n'a pas eu besoin de beaucoup d'occasions pour prendre le meilleur sur l'OM et compter douze points d'avance.
Le VAR le facteur X de cette première période
En rentrant parfaitement dans la partie, Radonjic pensait redonner le sourire aux supporters marseillais après avoir vu son ballon faire trembler les filets de Mike Maignan. Finalement, Monsieur Delerue est revenu sur sa décision. Kostas Mitroglou étant coupable d'un hors-jeu passif, l'arbitre n'avait pas d'autres choix que d'annuler ce but. Malgré ce fait de jeu, les Marseillais sont restés sur le même rythme et ont failli pousser Soumaoro à marquer contre son camp (32e). Au final comme contre Monaco, les Marseillais ont baissé d'intensité à partir de la 25e minute sans toutefois concéder de grosses occasions.
Bousculés pendant une grande partie de la première mi-temps, les visiteurs ont su faire le dos rond et ont piqué au meilleur des moments leurs adversaires. Coupables d'une grosse faute sur le latéral Lillois, le capitaine olympien Luis Gustavo a été logiquement repris par la patrouille. Si dans un premier temps l'arbitre n'avait pas vu la faute du Brésilien, Monsieur Delerue a fait appel au VAR pour prendre sa décision. En revoyant les images, ce dernier n'a pas eu d'autres choix qu''indiquer le point de penalty. Comme souvent depuis le début de saison, Nicolas Pépé s'est chargé de convertir ce dernier (45e+3) et a permis au LOSC de virer en tête à la pause.
Lille a parfaitement géré
Obligé d'inverser la tendance, c'est Florian Thauvin qui a tenté de sonner la révolte marseillaise. Malheureusement pour lui, sa frappe a été contrée par un défenseur lillois (50e). Sur l'action suivante (55e), c'est bien le LOSC et l'inévitable Nicolas Pépé qui ont failli éteindre les derniers espoirs des Phocéens. Sans un retour de Rolando, le match était sans doute plié. Après 38 minutes d'interruption en raison de l'explosion d'un pétard à côté des joueurs, l'arbitre et les délégués principaux ont décidé de reprendre la partie.
Comme on pouvait s'y attendre, cet arrêt à casser les jambes des 22 acteurs et a crée un faux rythme. Alors qu'ils avaient les meilleurs opportunités, les Olympiens ont perdu leur meilleur buteur. Coupable d'un coup de sang, le numéro 26 a logiquement été exclut par l'arbitre (66e) et a compliqué un peu plus la mission de ses partenaires. Du fait de leur supériorité numérique, se sont les visiteurs qui se sont procurés les meilleurs occasions et qui sont venus mettre le feu dans la surface olympienne (79e, 83e, 84e).
Même s'ils étaient réduits à 10, les Marseillais ont eu deux balles de 1-1. Au final, c'est Nicolas Pépé qui a éteint les derniers espoirs des locaux sur un modèle de contre-attaque en glissant le ballon entre les jambes de Mandanda (90+4). Heureusement pour le LOSC que l'attaquant ivoirien n'a pas raté son face à face avec le gardien car dans les secondes qui ont suivi, Mario Balotelli a soigné sa première entrée sous son nouveau maillot en trouvant le chemin des filets suite à une belle tête (90+6). Toutefois, la réaction olympienne a été trop tardive et Monsieur Delerue a sifflé la fin du match juste après cette réalisation au grand damne des Marseillais.
A.C
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