Les favoris au rendez-vous

©France 24
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 Comme attendu, la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Afrique du Sud ont validé leur ticket pour les demi-finales de ce mondial. Contrairement à la dernière édition, on notera la présence de deux nations européennes. Toutefois au vu de la démonstration des nations de l'hémisphère sud, une finale entre All Blacks et Springboks semble très probable 

 

Une affiche Nouvelle-Zélande / Angleterre

 

Qui pour arrêter ces Blacks ? ©Icon Sport
Qui pour arrêter ces Blacks ? ©Icon Sport

 

Intraitables,Anglais et All Blacks n'ont fait qu'une bouchée de leurs adversaires. En passant toutes les deux la barre des quarante points, les deux formations ont ébloui ces rencontres de leurs talents. Elles se retrouveront samedi prochain au stade des demi-finales comme en 1995. Lors de cette édition en Afrique du Sud, les Kiwis l'avaient emporté 45-29.  

Dominateur de la première à la dernière minute, le XV de la Rose a récité son rugby. Grâce à un réalisme glacial, les hommes d'Eddy Jones ont rapidement pris les commandes de de cette partie. Les deux réalisations de Jonny  May ont permis à sa formation de faire gonfler le tableau d'affichage et de lancer de fort belle manière l'Angleterre dans ce quart de finale. Si la démonstration des coéquipiers d'Owen Farrell n'est pas une surprise (40-16) tant l'écart avant le match était important, celle de la Nouvelle-Zélande l'est davantage.

Face à la cinquième nation au classement "world rugby", les double champions du monde en titre ont été tout simplement injouables. En asphyxiant complètement cette équipe irlandaise, la Nouvelle-Zélande a passé la ligne adverse par sept fois. Porté par un très bon Aaron Smith, auteur d'un doublé, les joueurs du pays au long nuage n'ont pas tremblé un instant dans ce match. Comme il y a quatre ans face à l'Argentine, les protégés de Joe Schmidt s'inclinent lourdement (46-14) à ce stade de la compétition. Peu aidé par une charnière totalement inexistante et imprécise à l'image de Jonathan Sexton, le XV du Trèfle est passé à côté de son match et peut nourrir des regrets quant à certains choix. Une bien triste sortie pour le capitaine emblématique irlandais, Rory Best qui met un terme à sa carrière internationale après 124 sélections. 

 

L'autre demi : Pays de Galles - Afrique du Sud

Les Japonnais n'ont rien pu faire face aux Wallabies ©Quinze Mondial
Les Japonnais n'ont rien pu faire face aux Wallabies ©Quinze Mondial

Fin de parcours cruelle pour les Français dans cette Coupe du monde. Après avoir fait la course en tête pendant 74 minutes, la France s'incline d'un petit point face au Pays de Galles (20-19). Auteurs de leur match le plus abouti de ce mondial, les Bleus peuvent nourrir des regrets. Après une première mi-temps de qualité (10-19), les coéquipiers de Guirado sont revenus avec les mêmes intentions et ont été freinés par un coup de sang de Sébastien Vahaamahina. Sans aucune raison, le deuxième ligne clermontois a asséné un coup de coude pleine tête à son vis-à-vis lors d'un ballon porté. Au-delà de stopper l'attaque française, "Vaha" a écopé d'un carton rouge et a laissé ses partenaires à quatorze pendant une demi-heure. L'infériorité numérique s'est payée cash puisque les joueurs du XV du Poireau ont infligé un 10-0 à leurs adversaires. A six minutes du terme, Moriarty a permis à son équipe de prendre les commandes de la partie en profitant d'un ballon arraché suite à une mêlée pour inscrire l'essai de la gagne et priver la France d'une place en demi-finale. 

Gênés pendant une mi-temps par la volonté des Japonnais, les Sud-Africains ont attendu la seconde période pour écraser leurs adversaires et aller chercher leur ticket pour le dernier carré (3-26). En s'appuyant sur un pack ultra puissant, les Springboks ont épuisé leurs vis-à-vis et ont construit leur succès au fil des minutes. Peu inspiré face aux perches, Pollard a pu compter sur les deux réalisations de son ailier Mapimpi pour s'éloigner au tableau d'affichage. Généreux, le pays hôte n'a rien pu faire. Malgré de belles séquences, la fatigue était trop pressante du côté des " Brave Blossom " pour déstabiliser l'arrière-garde sud-africaine. 

 

A.C

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